Читать «Французский с Проспером Мериме. Кармен» онлайн - страница 125
Ирина Дегиль
– José, répondit-elle, tu me demandes l’impossible. Je ne t’aime plus, toi, tu m’aimes encore, et c’est pour cela que tu veux me tuer. Je pourrais bien encore te faire quelque mensonge; mais je ne veux pas m’en donner la peine. Tout est fini entre nous. Comme mon rom, tu as le droit de tuer ta romi; mais Carmen sera toujours libre. Calli elle est née, calli elle mourra.
– Tu aimes donc Lucas? lui demandai-je (значит, ты любишь Лукаса? – спросил ее я).
– Oui, je l’ai aimé, comme toi, un instant (да, я любила его, как и тебя, одно мгновение), moins que toi peut-être (меньше чем тебя, может быть). À présent, je n’aime plus rien (теперь я больше никого не люблю;
Je me jetai à ses pieds (я бросился к ее ногам), je lui pris les mains (я взял ее за руки), je les arrosai de mes larmes (я омочил их своими слезами;
– Tu aimes donc Lucas? lui demandai-je.
– Oui, je l’ai aimé, comme toi, un instant, moins que toi peut-être. À présent, je n’aime plus rien, et je me hais pour t’avoir aimé.
Je me jetai à ses pieds, je lui pris les mains, je les arrosai de mes larmes. Je lui rappelai tous les moments de bonheur que nous avions passés ensemble. Je lui offris de rester brigand pour lui plaire. Tout, monsieur, tout; je lui offris tout, pourvu qu’elle voulût m’aimer encore!
Elle me dit (она сказала мне):
– T’aimer encore, c’est impossible (полюбить тебя снова – это невозможно). Vivre avec toi, je ne le veux pas (жить с тобой – я этого не хочу).
La fureur me possédait (меня охватила ярость;