Point de courage î point d'espoir! mille objets obsèdent mon ame! mais, d'où me vient ce penser noir? ah! l'amour du monde m'enflamme depuis le malin jusqu'au soir!
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Quoi que ce petit changement n'ayant que dans mon coeur sa source abat le corps cruellement, et me fasse être sans resource, que je le souffre constament!
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Que voit on au monde, apres tout. qui soit daus la même constance? tout fuit, tout suit, rien n'est de bout tout y vacille, tout balance, tout est sujet aux mortels coups.
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Le printemps se cache à l'été, l'été se dérobé à l'automne; mais d'abord l'hyver enteté avec les rudes froids se donne, et tout raisin est arreté
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Les vents, quand ils sont en fureur, otent l'agreable bonace; la noire malice avec ardeur poursuit la bonté, la menace, après l'heur on a le malheur.
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Le noir dispute avec le blanc, le sec de même avec l'humide, le leger cede au lourd son rang, le beau jeune au vieux insipide; en vaste mer change un étang.
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L'efïroiable nuit à son tour nous prive tous de la lumière. Je suis? et je perds tôt le jour. je puis? d'abord étant par terre personne ne me fait sa cour.
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L'un s'arrête, et l'autre descend, un autre tombe, un autre monte; l'autre reèois tous les encens. l'un s'abaisse, l'autre surmonte, un autre périt sans accens.
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En un mot, au monde il n'est rien de stable, que l'être suprême, qui fut toujours riche en tout bien, il est le premier, et l'extreme., à lui la constance convient.
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Il est seul, il est eternel, il est tout puissant il est juste, il voit tout, entend notre apel, il sait tout, il est tout auguste, il est éternellement tel.
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On doit obéir a lui seul: Car il est la première cause, il fait la joie, il fait le deuil, et comme il lui plait il dispose. ainsi recevons sans orgueil.
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Tout ce quil nous voudroit donner, il n'est jamais que favorable. O DIEU! veuille donc m'ordoner, ce qu'il Te convient, adorable! mon coeur autrement faèoner.