Читать «Французский с Ги де Мопассаном. Избранные новеллы» онлайн - страница 10
Ирина Дегиль
Le jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète, anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un soir :
– Qu’as-tu? Voyons, tu es toute drôle depuis trois jours.
Et elle répondit :
– Cela m’ennuie de n’avoir pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi. J’aurai l’air misère comme tout. J’aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée.
Il reprit (он продолжил;
– Tu mettras des fleurs naturelles (ты приколешь живые цветы;
Elle n’était point convaincue (она не была убеждена = это ее не убедило;
– Non (нет)… il n’y a rien de plus humiliant (нет ничего более унизительного;
Il reprit :
– Tu mettras des fleurs naturelles. C’est très chic en cette saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques.
Elle n’était point convaincue.
– Non… il n’y a rien de plus humiliant que d’avoir l’air pauvre au milieu de femmes riches.
Mais son mari s’écria (но ее муж воскликнул):
– Que tu es bête (какая же ты глупая)! Va trouver ton amie Mme Forestier (поезжай к своей подруге, госпоже Форестье;
Elle poussa un cri de joie (она испустила крик радости = радостно воскликнула;
– C’est vrai (верно). Je n’y avais point pensé (я об этом и не подумала).
Mais son mari s’écria :
– Que tu es bête! Va trouver ton amie Mme Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux. Tu es bien assez liée avec elle pour faire cela.
Elle poussa un cri de joie :
– C’est vrai. Je n’y avais point pensé.
Le lendemain, elle se rendit chez son amie et lui conta sa détresse (на следующий день она отправилась к своей подруге и рассказала ей о своей беде;
Mme Forestier alla vers son armoire à glace (госпожа Форестье подошла к своему зеркальному шкафу;