Читать «Чёрная речка. До и после (К истории дуэли Пушкина)» онлайн - страница 61

Серена Витале

J'ai une grande nouvelle à te donner et j'espère que tu la communiqueras avec les plus grands ménagements aux miens: la tante de Moscou est morte, et moi je l'ai su par le plus grand hasard ces jours derniers. J'étais dans une société de jeunes gens et remarquant qu'une des mes connaissances était en deuil, je lui demande machinalement qui il a perdu. Voilà qu'il me raconte que c'est sa grande'tante, et avec une quantité d'histoires sur la défunte et à telles enseignes qu'il me semblait de reconnaître le caractère de la chère femme; alors je lui dis: «Mais savez vous mon cher que vous aviez eu une tante qui ressemble furieusement à celle qui me reste à Moscou?» Figure-toi de mon étonnement et du sien après que je lui eus nommé la vieille tante; il m'a dit: «Mais c'est là justement la mienne qui vient de mourir, et jusqu'à présent je ne sais pas si elle m'a laissé quelque chose par son testament, mais ce qu'il y a de plus clair jusqu'à présent dans sa succession, c'est un nouveau cousin dont certainement je ne me doutais pas; mais comme il faut toujours tirer au clair, j'écrirai à Moscou pour avoir une copie du testament».