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Лев Толстой
«La guerre de Russie a dû être la plus populaire des temps modernes: c’était celle du bon sens et des vrais intérêts, celle du repos et de la securité de tous; elle était purement pacifique et conservatrice.
C’était pour la grande cause, la fin des hasards et le commencement de la securité. Un nouvel horizon, de nouveaux
Satisfait sur ces grands points et tranquille partout, j’aurais eu aussi mon
L’Europe n’eût bientôt fait de la sorte véritablement qu’un même peuple, et chacun, en voyageant partout, se fût trouvé toujours dans la patrie commune. J’eus demandé toutes les rivières navigables pour tous, la communauté des mers, et que les grandes armeés permanentes fussent réduites désormais à la seule garde des souverains.
De retour en France, au sein de la patrie, grande, forte, magnifique, tranquille, glorieuse, j’eusse proclamé ses limites immuables; toute guerre future, purement
Paris eût été la capitale du monde, et les Français l’envie des nations!..
Mes loisirs ensuite et mes vieux jours eussent été consacrés, en compagnie de l’mperatrice et durant l’apprentissage royal de mon fils, à visiter lentement et en vrai couple campagnard, avec nos propres chevaux, tous les recoins de l’Empire, reeevant les plaintes, redressant les torts, semant de toutes parts et partout les monuments et les bienfaits».
Він, зарані призначений провидінням на сумну, невільну роль ката народів, запевняв себе, що метою його вчинків було благо народів і що він міг вершити долю народів і шляхом влади робити благодіяння.
«Des 400 000 hommes qui passèrent la Vistule, — писав він далі про російську війну, — la moitié était Autrichiens, Prussiens, Saxons, Polonais, Bavarois, Wurtembergeois, Mecklembourgeois, Espagnols, Italiens, Napolitains. L’armée impériale, proprement di te, était pour un tiers composée de Hollandais, Beiges, habitants des bords du Rhin, Piémontais, Suisses, Génevois, Toscans, Romains, habitants de la 32-e division militaire, Brême, Hambourg, etc.; elle comptait à peine 140 000 hommes parlant français. L’expedition de Russie coûta moins de 50 000 hommes à la France actuelle; l’armée russe dans la retraite de Wilna à Moscou, dans les différentes batailles, a perdu quatre fois plus que l’armee française; l’incendie de Moscou a coûté la vie à 100 000 Russes, morts de froid et de misère dans les bois; enfin dans sa marche de Moscou à l’Oder, l’armée russe fut aussi atteinte par l’intempérie de la saison; elle ne comptait à son arrivée a Wilna que 50 000 hommes, et à Kalisch moins de 18 000».