Читать «Французский с Проспером Мериме. Кармен» онлайн - страница 20
Ирина Дегиль
Il posa la mandoline à terre, et, les bras croisés, il se mit à contempler le feu qui s’éteignait, avec une singulière expression de tristesse. Éclairée par une lampe posée sur la petite table, sa figure, à la fois noble et farouche, me rappelait le Satan de Milton. Comme lui peut-être, mon compagnon songeait au séjour qu’il avait quitté, à l’exil qu’il avait encouru par une faute. J’essayai de ranimer la conversation, mais il ne répondit pas, absorbé qu’il était dans ses tristes pensées.
Déjà la vieille s’était couchée dans un coin de la salle (старуха уже легла спать в углу комнаты), à l’abri d’une couverture trouée tendue sur une corde (в укрытии из дырявого покрывала, растянутого на веревке;
– À l’écurie, répondit le guide (в конюшню, – ответил проводник).
– Pour quoi faire? les chevaux ont à manger (для чего: «для чего делать», у лошадей есть что поесть). Couche ici, monsieur le permettra (ложись здесь, сеньор это разрешит).
Déjà la vieille s’était couchée dans un coin de la salle, à l’abri d’une couverture trouée tendue sur une corde. La petite fille l’avait suivie dans cette retraite réservée au beau sexe. Mon guide alors, se levant, m’invita à le suivre à l’écurie; mais, à ce mot, don José, comme réveillé en sursaut, lui demanda d’un ton brusque où il allait.
– À l’écurie, répondit le guide.
– Pour quoi faire? les chevaux ont à manger. Couche ici, monsieur le permettra.