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Александр Сергеевич Пушкин

27 мая. Прощай.

Думаю, что ты уже в П.Б., и это письмо туда отправится. Грустно мне, что не прощусь с Карамзиными - бог знает, свидимся ли когданибудь. Я теперь во Пскове, и молодой доктор спьяна сказал мне, что без операции я не дотяну до 30 лет. Незабавно умереть в Опоческом уезде.

Адрес: Кн. П. А. Вяземскому.

267. Анна Н. Вульф - Пушкину. 2 июня 1826 г. Малинники.

Enfin j'ai reзu hier votre lettre. Treuer me la apportйe lui-mкme, et je n'ai pu m'empкcher de faire une exclamation en la voyant. Comment ne m'avez vous pas йcrit si longtemps? Comme si vous ne pouviez pas le faire de Pskow? - Ce sont de mauvaises excuses que vous m'allйguez toujours. Tout ce que vous me dites d'Anrep me dйplait souverainement et me blesse de deux maniиres, premiиrement la supposition qu'il aie fait plus que me baiser la main m'offense de votre part - et le mot c'est йgal est encore pire, il me blesse et me peine dans un autre sens - l'espиre que vous avez assez d'esprit pour sentir que vous voulez dire par lа, que cela vous [кtes] est indiffйrent а quoi nous en sommes avec lui. Ce n'est pas tendre, j'espиre. Ce n'est pas par sa conduite avec moi seulement que j'ai remarquй qu'il vous surpassait en tйmйritй et impudence; mais par sa maniиre d'кtre avec tout le monde et sa conversation en gйnйral. Il n'y a donc pas d'espйrance que Maman m'envoie chercher, c'est dйsolant! Над. Гавр. promet toujours а Maman de venir le mois prochain, mais on ne peut pas y compter, c'est elle qui gвte toute l'affaire. Sans cela M-me Treuer va venir ici dans deux semaines et j'aurais pu aller avec elle. Si Maman m'envoyait un йquipage avec cette femme cela serait dйlicieux, et alors ce mois-ci j'aurais йtй а Trigorsk. - Je compte sur mon frиre pour arranger cela; il ne faut que persuader а Maman que Н. Гавр. remettra toujours son voyage de mois en mois, и вс будет откладывать. Je crois qu'il doit dйjа кtre а Trigorsk et je lui йcrirai par rapport а cela. Toute cette incertitude me tourmente beaucoup - tout ce temps-ci j'ai йtй trиs malade et а prйsent je souffre beaucoup encore. Comme j'ai йtй йtonnйe de recevoir l'autre jour [de recevoir] un grand paquet de votre s-ur, oщ elle m'йcrivent ensemble avec A. K.; elles sont enchantйes l'une de l'autre. Lйon m'йcrit mille tendresses dans l a mкme lettre et а mon grand йtonnement j'y trouve aussi quelques lignes de Delvig qui m'ont fait beaucoup de plaisir. - Il me paraоt cependant que vous кtes un peu jaloux de Lйon. Il trouve [donc] qu' A. K. est charmante malgrй son gros ventre; - c'est l'expression de votre s-ur. Vous savez qu'elle est restйe а Pйters. pour faire ses couches et aprиs elle se propose de venir ici. Vous voulez vous venger sur la femme de Lйon de ses succиs auprиs de ma Cousine. - Cela ne prouve pas de l'indiffйrence pour elle de votre part [cependant]. - Encore quelle imprudence de votre part de laisser traоner ma lettre et Maman a manquй de la voir!! Ah! quelle idйe lumineuse que celle que je prenne des chevaux de poste et que je vienne seule; je voudrais voir l'accueil aimable que Maman me ferait - elle serait prкte а ne pas me recevoir, l'effet serait trop grand. Dieu sait quand je vous reverrai encore - c'est terrible et cela me rend toute triste. Adieu, ti mando un baccio, mio amore, mio delizie.