Читать «Objectif. Французский язык. 10-11 классы by Григорьева Е.А., Горбачева Е.Ю., Лисенко М.Р» онлайн - страница 83

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■    Les acteurs

a)    Moment critique: la distribution. II s’agit d'attribuer les roles aux differents acteurs en tenant compte de leurs aptitudes reelles, et non de leurs preferences; au besoin, organisez les seances d’audition et testez leur diction, la puissance de leur voix, leur aisance en public, etc.

b)    Le choix du metteur en scene. C’est le personnage qui dirige les acteurs; il a done le role le plus important; si c’est I’un de vous qui s’en charge, il doit avoir a la fois une certaine intelligence du theatre, une parfaite connaissance du texte, des dons de comedien, et surtout une grande autorite sur sa troupe!

c)    Apres plusieurs lectures de la piece en commun et des que les acteurs connaTtront leur role, les repetitions pourront commencer: choisissez un jour regulier, 0C1 tous les acteurs seront disponibles en meme temps.

d)    Commencez par mettre en place chaque scene, en fixant (au besoin, a I’aide de lignes pointillees tracees a la craie sur le sol) les mouvements et les deplacements de chaque personnage; puis, soyez attentif au jeu de chaque acteur (il vous faudra sans doute repeter parfois individuellement ou par petits groupes).

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А

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5

Interview^

L’HI MALAYA,

C’EST UN AUTRE MONDE

Ecoutez Гinterview et dites qui est BenoTt Chamoux.

BenoTt Chamoux est un amoureux de I’Himalaya, la plus haute chaTne de montagnes du monde. La-bas, au Nepal, au Tibet ou au Pakistan, ce sportif a realise un exploit exceptionnel: il a escalade neuf sommets de plus de 8 000 metres.

Journaliste: On dit que PHimalaya est «le toit du monde»...

BenoTt Chamoux: Cela vous fait rever, n’est-ce pas? Vous savez, I’Himalaya, c’est une chaTne de montagnes immensement grande: elle a 2 800 kilometres de long et quatorze sommets de plus de 8 000 metres. La-bas, tout est magique et effrayant: j’ai vu des avalanches gigantesques, des vents de tempete qui soufflent & 350 kilometres a I’heure, et des temperatures qui descendent brutalement de +30 a -40 degres...

J.: Comment reussissez-vous a survivre dans un milieu aussi difficile?

B. Ch.: Quand je suis a 8 000 metres, le moindre geste me demande un effort terrible. L'oxygene est si rare que mon corps et mon cerveau ne fonctionnent plus qu’a 20% de leurs capacites.

Au bout de dix pas dans la neige, ma respiration s'affole. Je me sens tenement fatigue que je suis oblige de m’arreter. Des que je decide de repartir, j’ai I’impression que mes pieds refusent d’avancer. A ce moment-la, je dois absolument rester motive, vigilant et volontaire. Ce qui compte le plus, c’est le moral.

J.: Quelle a ete votre plus grande peur?

B. Ch.: C'etait en 1985, sur le Gasherbrum, un pic impres-sionnant de 8 068 metres. Je sentais bien que j'etais dans une pente dangereuse. Je grimpais avec de la neige jusqu’au ventre, et je taillais ma trace dedans avec mon piolet.

Soudain, j’ai donne un coup, et j’ai vu deux dnormes plaques de neige partir de chaque cote de moi: elles se sont ecrasees 1 500 metres plus bas. Cela a fait un bruit enorme, et toute la montagne s’est ebranlee.